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  • gwenaellegradelet

Qui soigne qui ? - La clef de 13 !

Dernière mise à jour : 11 janv.


Ce matin, je reçois un mail d'un de mes patients. Je remercie avec bon cœur cette information qui m'inspire et me fait écrire à ce sujet. Voici ma réflexion :


Lorsque j’ai besoin de serrer ou desserrer un écrou de 13... je choisi dans ma caisse à outils une clef de 13 ou une clef à molette. (Je ne choisi surtout pas un marteau… !) Lorsque j’ai ma clef de 13 dans la main, je ne m’attends pas à ce que celle-ci fasse le travail à ma place ? Je fais le mouvement adéquat à l’outil pour serrer ou desserrer correctement mon écrou !


Dans le même ordre d’idée, en tant que thérapeute, je ne suis pas la magicienne qui va régler le problème de monsieur. Ou la sorcière qui va faire un sort sur madame. Et encore moins la solution.

Par contre, j’ai acquis une certaine connaissance, j’ai un savoir qui m’est propre, en fonction de qui je suis. A partir de là, je peux mettre à disposition, auprès des personnes en demande, mon ensemble de pratique et technique. J’ai décidé de proposer mon outil, consciente de l’impact de ce dernier sur les gens.


A cet endroit précis, il m’est tout à fait possible de prendre une place plus ou moins juste :

- Soit je me dis que mon outil est mieux que les autres, et j’exploite ma toute puissance (ça ne va pas aller bien loin...)

- Soit je me dis que mon outil est différent de celui des autres et je partage mon savoir et ma connaissance pour évoluer.

- Soit...

On peut prendre ces idées et les mixer à l’infini… et se faire un joli film.


En revanche, ce que je ne connais pas, c’est la place que va prendre mon patient (ou mon client, c’est comme vous voulez. Personnellement, j’aime mieux le terme patient que je vais garder.) et la façon dont il va récupérer mes informations, mon outil et ce qu’il va en faire.

Il peut prendre la place qu’il veut - La place du consommateur - Ou la place du patient/acteur - Il y a aussi la place de l’enfant, celle de la victime, la place du « On ne me l’a fait pas ! » ou bien celle de « Celui qui paye une séance pour tester le ‘’savoir infaillible’’ du thérapeute pour lui montrer que lui, patient, est plus fort que sa méthode »...

Beaucoup d’aspects viennent jouer dans la relation thérapeute/patient. Je ne vais pas vous les énumérer, ce serait trop long et ce n’est pas le sujet.

Et le patient, que va-t-il-faire de l’outil ?

J’appelle simplement à la responsabilité de chacun, chacune. La personne qui met à votre disposition son savoir, sa technique est ni plus ni moins un être humain avec ses défauts et ses qualités, les possibles erreurs humaines, les incompréhensions comme les atouts. Il est lui même en chemin sur son propre parcours de Vie. Comme vous. Avec des savoirs différents. C’est tout.

Et ce ‘’tout’’ est extrêmement important à prendre en considération car il nous place en personne responsable de notre Vie.

N’oubliez pas. C’est le patient qui se soigne. Je mets un outil à sa disposition avec la notice d’utilisation.

C’est l’échange entre le thérapeute et le patient, le mouvement en lui même, qui donne des solutions.

Décider de se soigner est un premier pas important. L’outil et son fonctionnement en sont un autre. Et la manière, le mouvement, dont on se servira de l’outil fera toute la différence.


Après maintes réflexions intérieures, ce qui ressort le plus souvent est que je suis seulement une clef de 13… voir une de 10, ou bien la 17 et même la 19 !

Et c’est avec le bon outil et votre bon mouvement que vous pourrez serrer ou desserrer correctement votre écrou !


Prenez soin de vous !


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